pass sanitaire dessin de presse

« La rapidité, la complétude, l’allégresse même avec lesquelles l’appareil répressif s’est mis en branle font un pénible contraste avec la lenteur, l’impréparation, l’indécision de la politique sanitaire, qu’il s’agisse des masques, des tests ou des traitements éventuels » Pierre Manent, avril 2020

Covid vaccin dessin de presse
Covid vaccin dessin de presse



vaccin dessin de presse

« Si aujourd’hui nous semblons prêts à tout sacrifier pour sauver les vies individuelles, c’est peut-être parce que nous avons renoncé à préserver ce qui est plus grand que nous ». Pierre Manent


« Sur quoi se fonde désormais notre corps politique ? Sur le taux d’anticorps dans le sang de ceux qu’il faut dès lors nommer « les animaux humains ». Ce sont désormais les chiffres (taux d’anticorps, d’incidence, etc.) qui décident de la gouvernance d’un pays. Le centre de notre vie sociale et politique, ce n’est plus l’église et sur son parvis, l’école élémentaire où l’on va voter et le marché où les candidats serrent quelques mains. Le nouvel ordre politique a un nouveau centre : le laboratoire. On l’aura remarqué : le Covid-19 est un virus sorti d’un laboratoire et c’est devant les laboratoires que nous faisons la queue. Le laboratoire est le commencement et la fin, là où nous devons passer pour qu’on nous laisse passer. » Martin Steffens, 2022.01

Vaccin covid dessin de presse
Vaccin covid dessin de presse
vaccin covid19 dessin de presse
confinement covid19 dessin de presse

Les persécuteurs finissent toujours par se convaincre qu’un petit nombre d’individus, ou même un seul peut se rendre extrêmement nuisible à la société tout entière, en dépit de sa faiblesse relative.René Girard, Le bouc émissaire (1986).


Dessin de presse covid 19
coronavirus dessin de presse

« Le masque sanitaire fait du visage humain une figure angoissée qui manque d’air et de celui qui le contemple, le spectateur impuissant d’une asphyxie. Chacun est devenu pour autrui l’étrange personnage du Cri d’Edvard Munch : en lieu et place de la bouche, il y a désormais une béance qui se creuse. Et chaque parole éteinte est un hurlement muet où, comme dans la toile du maître, toute chose s’abolit.
C’est une expérience où, littéralement, pour parler comme Jacques Ellul, la parole est humiliée. (…)
Si la parole n’est pas l’épiphanie d’un visage, elle n’est plus une parole humaine. »
Martins Steffens, Pierre Dulau, « Faire face : le visage et la crise sanitaire ».

« Nous imaginons nous protéger en nous séparant, mais il se pourrait bien que nous nous détruisions en cessant de nous faire face. Esclave se dit en grec a-prosopôn, littéralement « le sans-visage ». L’homme masqué, en plein air et à toute heure, de nuit comme de jour, de gré ou de force, est une chose inquiétante et étrange. C’est un être devenu étranger à lui-même. Car l’homme est son visage.Ef-facer. Il est si facile de perdre sa face – de perdre le sens d’un visage. On ne saurait conserver une vie morale et politique proprement humaine en rendant l’homme invisible et intouchable. À force de rendre l’homme inaccessible à l’homme, les personnes masquées qui sauvent des vies ou en accompagnent le terme (infirmiers, médecins, personnels de soins palliatifs…) perdront jusqu’au sens de ce qu’elles font. Comment conserver l’expérience et le goût de l’humain si partout alentour il est frappé d’invisibilité ? Comment concevoir le prix infini d’une vie humaine si, dans notre quotidien, elle est sans cesse humiliée ? (…)Le Principe de Visibilité Réciproque est l’exigence par laquelle notre société fait de la défiance une exception, et de la confiance la règle. De ce pacte implicite, le visage nu est le vivant symbole. Quotidiennement, sans plus même s’en rendre compte, chacun fait à tous la promesse silencieuse que l’exposition gratuite de son être n’est pas synonyme de mise en danger. (…)La parole publique qui, d’une semaine à l’autre, voire d’un jour à l’autre, se dément, se rétracte, se déjuge puis se reprend ne saurait servir de repère. Sa palinodie, qu’elle voudrait faire passer pour du pragmatisme, entretient la stupeur. Parce que depuis des mois ces contradictions sont devenues un facteur de contrôle social et d’emprise psychologique, un scepticisme modéré et rationnel face à ce qui est le cœur de l’urgence semble ici de bon aloi.Sans quoi, manquant de recul et pris de panique, nous autorisons le pire au nom du bien. (…)Il y a bel et bien un virus, mais ce n’est ni la peste noire ni le choléra. Puisque, de toute évidence, la moitié de la population mondiale n’en mourait pas, les gouvernements choisirent de compenser par l’imagination et le conditionnement ce que l’expérience sensible ne pouvait offrir. On frappa catastrophiquement les esprits.La peur instillée et les mesures de distanciation sociale ont des conséquences dramatiques et touchent, contrairement à une crise simplement sanitaire, au plus profond de notre humanité.Notre manière de scruter les nouveaux variants du virus donne l’impression que l’humanité espère rencontrer a posteriori la confirmation que tant de sacrifices étaient sensés ou nécessaires. Nous avons laissé mourir nos proches, masqué nos enfants, cloîtrés nos aïeuls, nié nos libertés fondamentales et rendu inéluctables tant de dépressions, de faillites et de suicides, il faudrait quand même, se dit-on, que le jeu en vaille enfin la chandelle.Pour l’heure, comme l’indiquait en septembre 2020 Richard Horton, le rédacteur en chef du Lancet, ce que nous vivons n’est pas, en toute rigueur de terme, une « pandémie », c’est-à-dire une maladie qui touche le peuple tout entier (pan-demos) : le Covid-19 laissera indemnes la très grande majorité des adultes de moins de 60 ans, et quasiment tous les jeunes et les enfants. »
Martin Steffens, Faire Face, Le Visage de la Crise sanitaire, avril 2021.


Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut